Lawrence-artiste - Portrait - Dessin recto-verso - Portrait - Dorian V - Recto
Dessins recto verso – Dorian V – Recto – 2016 -Mine graphite encre et huile de vidange
Lawrence-artiste - Portrait - Dessin recto-verso - Portrait - Dorian V - Verso
Dessins recto verso – Dorian V – Verso – 2016 -Mine graphite encre et huile de vidange

Natures-mortes de petits restes, de visages, de corps

Lawrence a des obsessions… Lawrence crée avec des principes systémiques pour présenter ce qu’il reste.

Ses sujets de prédilections : natures-mortes de petits restes, de visages, de corps, le travail de Lawrence se focalise sur une question depuis 2020 : 

Qu’est-ce qu’il reste ?

Les gestes qui restent pour ce qu’il reste…

Lawrence dessine et peint avec les gestes des soustractions actuelles qui forgent la technique de ses images où s’hybrident les surfaces et les formes de ses sujets aux motifs délaissés et insignifiants mais emblématiques de notre quotidien réifiant (peaux de banane ou d’avocat, noyaux et queues de cerises, courges déliquescentes, trognons, ou encore corps de femme mythique, têtes de discriminé-e-s, etc., …). Dès lors, ses images sont des extractions : arrachements à la surface, grattages et griffures ou encore usures des couches, effacements divers, etc., … ; mais aussi des transparences où le dessin n’est que le reste du visible caché, ou encore une mise en scène dans un jeu de recto-verso (lumière/ombre) : quand la lumière révèle l’état des choses. Restes de gestes, l’image du reste, dans l’espace immaculé de la surface blanche, est le résultat du processus où se rencontrent ces ingrédients primaires, essentiels, originels.

Sa Peinture, son Dessin ne sont pas réalistes car c’est le processus qui rend compte et présente la réalité vraie de ce qui est produit. Dans ses images, le résultat produit est la somme des gestes, des actions qui ôtent et dévoilent la valeur ajoutée… Son Lieu est la surface matérielle et physique. C’est pourquoi il arrache, griffe, ponce, frotte, graisse et dégraisse en répétant de façon obsessionnelle des gestes du quotidien qui aboutissent à des restes, des bouts de riens, des têtes ou des corps usés,… jusqu’à la limite.

Et il y a le Temps, parce que l’image est un vestige de ce qu’il reste !

Ancien élève de l’école de la Glacière à Paris (Atelier G. Belmonte, O. Di Pizzio et J. Trolliet) – Diplômé en Arts plastiques (Maîtrise à l’Université de Paris I-Panthéon Sorbonne) – Résidence d’artiste de la ville de Beauvais en 2006-2007 et en 2013-2017.

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